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un ptit coin d'paradis
10 mars 2007

Le diabète; une maladie qui surpend ...

Mon fiston number one avait alors 4 ans. En pleine forme, souriant, adorable, motivé pour lécole. Ce début d'année-là, ma maman n'arrêtat pas de ma dire qu'il était très pâle. Moi, je le cotoyais chaque jour, ne me rendais compte de rien... Ma seule réponse étant "c'est l"hiver, il doit couver quelque chose..."

Peu à peu son caractère a changé. Il est devenu grognon. Puis une certaine apathie s'est installée. Comme c'était un petit garçon très remuant, je pensais qu'il grandissait, s'assagissait...

Un jour son institutrice m'appelle et me dit qu'il ne participe plus en classe, qu'elle s'inquiète pour lui. Pensant à une fatigue, je le garde auprès de moi quelques jours. Il est en maternelle, ça ne porte pas à conséquences.

Là, ls choses se précipitent; en quelques jours il commence à vider une quantité phénoménale d'eau, à aller aux toiettes... Je pense naïvement que le fait que son petit frère commence à marcher n'est pas étrangère à cette attitude bizarre. Mais je remarque quand même que son urine est collante quand il laisse échapper quelques gouttes sur le rebord du wc...

J'en parle à nouveau à son institutrice, car entre temps il est retourné en classe. Il boit autant en classe qu'à la maison, or son petit frère est à la mason, et pas à l'école. Son institutrice pose la question d'un problème d'infection rénale. J'appelle le médecin, lui explique ce que j'ai remarqué, et une prise de sang est effectuée.

Le surlendemain, mon généraliste m'appelle:il y a présence de sucre dans le sang et dans l'urine... Je pense au diabète, tout en me disant que je dramatise. Je fonce voir l'homéopathe qui l'a soigné pour on asthme. Là, il me dit qu'il manque une donnée (la fameuse hémoglobine glycosylée ou hémoglobine glyquée, si connue des diabétique...), mais que s'il s'agit du diabète, il ne peut rien y faire...

Encore une journée et mon généraliste m'appelle à nouveau, pour me dire qu'i a pri rdv pour moi auprès d'un endocrinologue de la région, que je dois téléphoner et confirmer un rdv. Ebahie, je le fais... J'ai dons rdv le mercredi 1er avril au cabinet de ce médecin à la clinique st joseph à Gilly (région de Charelroi).

Là, je vais apprendre avec effroi que... mon fiston adoré a bien le diabète... Mais aussi qu'il doit être hospitalisé d'urgence... Oui, mais moi j'a 2 aitres enfants, je ne sais pas m'organiser en 30 secondes... Décision est prise: il rentre le lendemain à 6 heures du matin à l'hopital...

Inutile de vous préciser que j'ai pleuré touts les larmes de mon corps face à cette nouvelle inattendue...

Le endemain, mon loulou, accompagné de son "monsieur nours" etre donc dans le service du médecin. Il est le seul enfant dans un service d'adultes. Le médecin veut l'avoir près de lui en cas d'urgence. De ce séjour, je garde un excellent souvenir  de l'attention des infirmières qui venaient toutes le voir. De la gentillesse de certains patients, venant aux nouvelles de mon ptit bonhomme.

Il est placé de suite sous insuline, et je le vois revenir à la vie... Par contre il devient terriblement anxieux chaque fois qu'il voit une infirmière s'approcher de lui pour lui faire un test au doigt. C'et que c'est sensible, le bout du doigt...

Durant cette hospitalisation, nous allons apprendre une foule de renseignements sur cette maladie, sur le traitement. Bien des fois je suis prise de doutes... Jamais je ne retiendrai tout ça... Jamais je ne serai capable d'évaluer la dose d'insuline à injecter... Jamais je ne serai capable de lui faire cette injection...

Nous nous relayons, son papa et moi, à son chevet. Moi durant la semaine, lui durant le we. J'avoue ne plus me souvenir de qui s'est occupé de mon fiston number two durant ces 12 interminables jours...

Tout le monde dans l'hopital connait la présence de mon ptit bonhomme... Pensez-vous, un enfant diabétique à 4 ans dans un hopital d'adultes... Comme il va mieux, j'ai organisé notre vie: le matin, il s'éveille, prend son petit déjeuner après le test glycémique et l'injection, puis nous allon nous promener dans l'hopital jusqu'aux cuisines... Mêmes les cuisinières connaissent sa présence. Nous avons été plusieurs fois les saluer, et il a reçu un "bonnet" en tull qu'elles doivent mettre sur leurs cheveux par higyène. Puis ous retournons dans sa chambre pour la collation et le test de 10 heures. Il joue un peu , et à midi, re test, et repas de midi. L'après midi les visites familiales se succèdent, coupée par le test de 15 heures, la collation. la visite de son papa et de sa soeur et son frère est toujours très attendue... Le repas du soir est toujours le bienvenu, même si lme test et l'injection est toujours redoutée. Mais il commence à s'y habituer. Et la dernière collation, vers 20 heures, au même moment que le dessin animé "les simpson" vient sonner la fin de sa journée.

Je dois aussi apprendre à faire les injections, calculer la dose, puiser l'insuline dans le flacon à l'aide de la seringue. Au début, il a un traitement de 2 injections par jour, suvant un mélange insilune lente/insuline rapide qui change chaque jour. La première injection reste un cauchemar pour moi. Après l'avoir faite, je sors de sa chambre et me retrouve assise par terre adossée au mur, tant mes jambes flageollent... La chef infirmière, inquiète, vient s'enquérir... Et me rassure en me disant que si elle avait du faire sa première piqqure à un de ses enfants, elle aurait été dans le même état...

Les jours passent, nous pouvons rentrer à la maison. Le hasard implacable fait que ce diagnsotic est tombé en pleine période de Pâques...

Les premiers jours sont terriblement stressants... Je dois informer ses istitutrices. Lesquelles sont très attentives à toutes les choses qu'il faudra surveiller... Mais les institutrices de maternelles ne sont-elles pas les remplçantes des mamans quand nos loulous sont en classe? A son retour en classe, il a été accueilli par tous ses copins avec énormément de gentillesse. Il doit alors apprendre à ne plus échanger sa collation avec les autres...

Les institutrice connaissent au début quelques frayeus, mais je les rassure très vite. En plus j'habite à 400 mètres de l'école. Dans un premier temps je ne quitte plus la maison, de peur qu'un appel téléphonique m'annonce qu'il a fait une hypognycémie, malaise très spectaculaire si redouté. Puis j'achète un gsm, pour pouvoir aller faire des courses, oser sortir de la maison, et aller chez ma maman...

Les jours passent. Mon fiston plein de courage apprend à vivre avec sa "petite maladie". Je lui dis souvent que je l'admire et que je le trouve très courageux de se piquer ainsi plusieurs fois par jour... Même si, en tant que maman, je donnerais tout pour qu'i n'ait plus cette maladie... Savoir qu'il n'en guérira jamais, qu'il devra toujours se soigner, faire attention est terriblement pesant face à un enfant. D'un autre coté, il saura gérer, aura une bonne higyène de vie. Il pourra même devenir un grand sportif, comme son idole, Per Zetterberg, ancien joueur de foot au Sporting d'Anderlechts et à l'Olympiakos... Il pourra vivre ce qu'il veut, grace à son insuline...

Et la recherche avance...

Il faut y croire!!!

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Commentaires
S
Bonjour à vous, on ne se connaît mais je me reconnais un peu dans votre histoire. J'ai 33 ans et je suis diabétique depuis que j'en ai 5. C'était peu avant la St Nicolas de 1979.<br /> J'espère que votre grand garçon va bien et que ça ne lui pèse pas trop.<br /> A bientôt
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